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HISTOIRE

Le Collège d'Enghien est l'héritier d'une longue tradition. Si l'école latine dont il est aujourd'hui le continuateur a des origines mal connues, son existence est du moins clairement attestée dès 1404 et l'on peut suivre les vicissitudes de son histoire à travers les textes jusqu'à la fin du XVIeme siècle. 
 

L'année 1623 est une date importante pour la vieille institution : "haute, puissante et illustre Dame Madame Anne de Croy, Duchesse d'Arschot, par la grâce de Dieu Princesse Comtesse d'Arenberghe, etc..." et Dame d'Enghien, décide de confier l'enseignement dans cette localité aux Ermites de Saint-Augustin. Un acte de fondation signé le 23 octobre 1623 par les autorités communales transfère l'école latine sous l'autorité de ces religieux.

Pendant deux cents ans environ ceux-ci vont diriger avec un succès indéniable les destinées du collège, dont la prospérité sera toutefois gravement menacée à la Révolution Française et sous le régime napoléonien. La suppression de la liberté d'enseignement par le roi Guillaume, en 1825, met fin pour les Pères Augustins à six siècles de présence féconde à Enghien.

Après leur départ, le collège traverse une période critique, puis retrouve une nouvelle vigueur à partir de 1850. Devenu épiscopal par l'accord de l'évêque de Tournai et des autorités communales, il va connaître un essor remarquable sous la direction du chanoine M. Ph. Deblander, qui restera à sa tête jusqu'en 1891. De nouvelles menaces décideront ce grand principal, pour assurer l'indépendance et l'avenir du collège, à quitter les vieux bâtiments chargés de souvenirs.
 

Ceux-ci, après avoir été occupés l'espace de septante ans par les R.P. Jésuites de la province de Champagne, sont devenus la "Maison Saint-Augustin" et ont abrité jusqu'en 1997 plusieurs sections de l'enseignement libre féminin d'Enghien. Quant au Collège Saint-Augustin, il s'est installé en 1882 dans les nouveaux bâtiments construits au croisement des chaussées d'Ath et de Soignies. C'est là que, depuis plus de cent vingt-cinq ans, il poursuit au service d'Enghien et de la région une tâche plusieurs fois séculaire.

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